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Un projet pour les écoles primaires  
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L'HOMME QUI RETRECIT (Extrait)
 
  Un film de Jack Arnold

Etats-Unis, 1957,
75mn.
Réal : Jack Arnold.
Sc : Richard Matheson, Richard Alan Simmons. Phot : Ellis W. Carter.
Mont : Albrecht Joseph.
Avec Grant Williams (Scott Carey), Randy Stuart (Louise Carey), April Kent (Clarice), Paul Langton (Charles Bailey). Prod & Dist: Universal Pictures.

 


 

 Avec L’Homme qui rétrécit, Jack Arnold entreprend de filmer un processus : le héros, Scott Carey, rétrécit inexorablement après avoir été exposé à un nuage radioactif. Arnold ne filme ni l’avant ni l’après mais le pendant de cet extraordinaire événement. Outre le thème de la peur nucléaire, récurrent en ces temps de guerre froide, c’est là un sujet merveilleusement cinématographique, à la fois porteur d’une dynamique narrative irrésistible (le récit ne peut que progresser, le héros ne peut que changer) et d’un impact visuel fort. C’est au fond un pari impossible et merveilleux que de rendre compte de cette double évolution (visuelle et intellectuelle) et c’est en tenant ce pari qu’Arnold réussi là son plus beau film. Un film qui parvient à la fois à faire peur et à faire penser.

La maîtrise visuelle est exceptionnelle et, basée sur des décors rudimentaires, repose essentiellement sur le travail de mise en scène. Arnold travaille sa perspective pour accentuer la disproportion entre le héros et les objets qui l’entourent, il multiplie plongées et contre plongées qui nous placent au cœur de l’action aux côtés du protagoniste.